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Sécurité

Participation du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur au Forum sur la Paix et la Sécurité de Lomé

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a participé du 21 au 22 octobre au 1er Forum sur la Paix et la Sécurité de Lomé. Un événement auquel plusieurs pays Africains avaient pris part, et qui a permis aux représentants des pays invités de se prononcer par rapport au thème de ce forum qui est  » Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique.’’

A ce forum qui s’est voulu, un cadre Africain d’échange et de partage sur la paix et la sécurité mais aussi sur le devenir du continent Africain. Le Ministre d’Etat, le Général Mohamed TOUMBA a tenu tout simplement à porter la voix du Niger en faisant la genèse de l’actualité au Niger du 26 juillet (date de la prise du pouvoir par le CNSP), à ce jour. Ainsi au cours de la vingtaine de minutes qui lui a été accordée, le Ministre d’Etat en tant que représentant du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie à l’évènement a tenu à faire un rappel des faits, ces faits qui ont contraint les militaires à prendre le Pouvoir. Parmi ces raisons, l’insécurité grandissante dans le pays. Sans pour autant leur donner l’occasion de s’expliquer, d’expliquer à la face du monde les raisons de leur venue, la CEDEAO, s’est empressée pour prendre des sanctions à l’encontre du Niger. Étant donné que le but du présent forum était de réfléchir sur comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ? le Général a profité de cette occasion pour d’abord expliquer à l’assistance les raisons qui ont conduit le CNSP à prendre le pouvoir le 26 juillet mais aussi les attentes des autorités de la transition Nigérienne vis à vis des autres nations du monde. Ainsi a t-il plaidé pour un accompagnement en faveur de cette transition pour l’atteinte de ses objectifs. Des objectifs qui se résument à la création des conditions permettant de mettre fin au terrorisme et au banditisme sur le territoire Nigérien. Le Général de Brigade Mohamed TOUMBA de dire à ce propos  » Nous avons promis que nous n’allons pas dépasser trois ans, et on ne dépassera pas 3 ans. Nous savons que c’est un délai réaliste. Parlant toujours du délai de la transition, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur a fait comprendre que c’est au forum inclusif qui réunira toutes les composantes de la nation d’en décider. Notre attente vis à vis de la Communauté Internationale, c’est de nous accompagne dans cette initiative louable.

Concours de recrutement des officiers et sous-officiers collatéraux et officiers semi-direct à la Garde Nationale du Niger.

Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a procédé Dimanche dernier au lancement des épreuves écrites du concours de recrutement direct et semi direct à la Garde Nationale du Niger. Ils étaient 543 venus de toutes les Régions du Niger à y participer.

Pour ce concours de recrutement  de spécialistes à la Garde Nationale, ce sont des professionnels de différents secteurs dont des spécialistes en santé, des cartographes, des maintenanciers, la presse écrite  et des informaticiens qui y participent. Ainsi après l’ouverture de l’enveloppe scellée à la sire, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Intérieur a tenu à attirer l’attention des candidats tout en leur prodiguant des sages conseils. Dans l’interview qu’il a accordée après le lancement de cet examen, Monsieur Niandou Daouda a fait comprendre que c’est pour renforcer les capacités opérationnelles de la Garde Nationale du Niger que ce concours a été initié. Une façon pour le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) et le gouvernement de transition de permettre à ce corps de disposer de toutes les compétences en son sein. Toute chose qui leur permettra de mener à bien la tâche à lui confier surtout en cette période cruciale de l’histoire du Niger. Une période caractérisée par des défis de tout genre qui exigent de la part des autorités de créer toutes les conditions afin de pouvoir valablement y faire face. Ainsi donc il a fondé l’espoir que ce concours se déroule dans des très bonnes conditions afin qu’à la fin de l’exercice que ce soient les meilleurs qui puissent être choisi.

Il faut juste rappeler que dans le cadre de ce concours ce sont cent (100) officiers et sous-officiers collatéraux et 15 semi-direct (c’est-à-dire les candidats sous-officiers de la Garde Nationale du Niger) qui seront retenus a indiqué le Lieutenant-colonel Maina Moussa Adamou, Directeur des Statistiques et de la Formation de la Garde Nationale du Niger.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation se rend à Zibane, Canton d’Anzourou (Région Tillabérie)

Après l’incident survenu le 27 Mai dernier à Zibane, Canton d’Anzourou, ayant occasionné la mort de 9 personnes, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation était hier dans cette localité. L’objectif de ce déplacement, est de s’enquérir de la situation sur le terrain tout en apportant le soutien moral du Président de la République, Chef de l’État qui accorde beaucoup d’importance au retour définitif de la paix, partout sur le territoire national. D’autres buts assignés à cette visite est  de renforcer  la cohésion entre les communautés.

C’est en compagnie du Gouverneur de la Région de Tillabéri, du Directeur Général de la Police Nationale, du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et du Haut Commandant en Second de la Garde Nationale du Niger que le Ministre a effectué cette visite dans le village d’Anzourou

Sur instructions  du Président de la République Mohamed BAZOUM, la délégation a tenu d’abord à leur transmettre les salutations fraternelles du  Chef de l’Etat et aussi  présenter toute la compassion de l’ensemble du gouvernement notamment par rapport à cet événement malheureux qui a occasionné la mort de 9 de personnes.

 Parlant justement des faits, tout selon les habitants de Zibane se serait passé lorsqu’un groupe d’individus non identifié, aurait voulu dépouiller le village de son bétail. C’est  donc la réaction des populations à cette action qui a  provoqué cet incident. Prenant la parole devant ces populations, le  Ministre Hamadou Adamou Souley leur a rappelé la nécessité de la coexistence pacifique, du vivre ensemble et la promotion des valeurs de paix. Aussi il a tenu à rappeler à ces populations le comportement qui doit être le leur face à de telles situations.  »Nul n’a le droit de se faire justice soi- même » leur a-t-il confirmé. En pareille circonstance, le mieux c’était de faire appel aux forces de défense et de sécurité notamment la Gendarmerie, qui reste et demeure la structure la mieux indiquée pour faire toute la lumière sur la situation. S’adressant à cette population et plus précisément à la   nécessité de cultiver la paix car ni nos lois encore moins la religion islamique, ne prône la violence ou de se faire justice soi-même.

C’est pourquoi, il leur a demandé de faire toujours confiance à leurs autorités et aux FDS qui s’emploient nuit et jour pour trouver les solutions idoines  aux maux dont ils souffrent dont  notamment l’insécurité.

Notez  que sur son chemin de retour, le Ministre et sa délégation se sont arrêtés à Sarakoira puis à Sakoira où sont cantonnés du bétail récupéré des mains des terroristes et autres bandits armés. A ce niveau le Ministre a d’abord remercié les forces en présence pour ce résultat remarquables avant de leur demander de multiplier les communiqués surtout au niveau des radios communautaires pour que les véritables propriétaires puissent être en possession de leur cheptel.

Visite du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation à Ayorou et à Kandadji dans le Canton de Dessa (Région Tillabéri)

Dans le souci de réconforter les populations d’Ayorou et de Dessa, des localités situées dans la région de Tillabéri où des conflits intercommunautaires ont opposé les populations vivant dans cette zone, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a entrepris le 13 Mai dernier une visite sur les lieux. Accompagné de son homologue de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, du Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et du Gouverneur de la région de Tillabéri, le Ministre Hamadou Adamou Souley s’est entretenu  avec ces populations tout en les assurant du soutien sans faille de l’Etat afin de faciliter leur retour au bercail

Effectuée sur instruction du Président de la République,  cette visite à Ayorou et à Dessa du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, la 2ème en espace de deux (2) semaines est motivée par la recherche de solutions urgentes à ce conflit intercommunautaire ayant opposé les populations sédentaires aux nomades des îles d’Ayorou. Toutes choses ayant occasionné le déplacement de ces populations vers des Zones plus sûres. C’est ainsi qu’informé de la situation, le Président de la République, Chef de l’État a instruit le Ministre de l’Intérieur,  son homologue de l’Action Humanitaire et le Président de la HACP pour se rendre sur les lieux en vue de s’enquérir de la situation, discuter avec les intéressés et trouver ensemble les solutions qui siéent. Au cours de cette visite marquée par différents événements dont des séances d’échange avec les populations et les autorités locales, une visite à l’OPVN d’Ayorou, une cérémonie de distribution gratuite de vivres, des nattes et découvertures , la délégation ministérielle a entretenu les populations sur les dispositions prises par l’État pour favoriser leur retour au bercail, ceci dans les plus brefs délais. Le Ministre Hamadou Adamou Souley a rassuré à cet effet ces populations quant à la disponibilité de l’État à les accompagner durant cette épreuve difficile.

Table ronde sur le suivi de l’accord de paix de Banibangou

A l’initiative du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a été organisée, le 10 Mai dernier à Niamey, une table ronde sur  le suivi de l’accord de paix de Banibanguou. Présidée par le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, cette activité a pour objectif de mobiliser les partenaires et pays amis du Niger autour de cette question cruciale pour favoriser la mise en œuvre de projets et programmes de développement au profit de cette zone longtemps inaccessible en raison de la situation sécuritaire.

Cette table ronde faut-il le rappeler, fait suite à l’accord de paix signé le 21 Janvier 2023 lors du forum pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale dans le département de Banibanguou. Aussi, si le gouvernement Nigérien a tenu à organiser la présente table ronde c’est  pour créer les conditions permettant de mieux accompagner les populations de cette partie du Niger, en proie à l’insécurité pendant plus d’une dizaine d’années.  »Le gouvernement se réjouit, une fois de plus que le dialogue ait prévalu pour créer les conditions d’un développement économique et social inclusif et durable. Quatre mois après la signature de cet accord de paix, l’heure est à sa consolidation au profit des communautés  » affirme le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères à cette occasion.  Poursuivant son allocution le Ministre d’Etat a rappelé  que la présente rencontre  a pour objectif principal  d’accompagner l’Etat et  les communautés affectées afin de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger longtemps inaccessible aux différents programmes et politiques de développement voire même aux actions de secours humanitaire. En raison des menaces terroristes et du banditisme armé, les populations des zones impactées ont des difficultés d’accès aux services sociaux de base. Au même moment, l’économie locale s’est effondrée du fait principalement de la fermeture de tous les marchés ruraux, la détérioration des voies de communication et l’inexistence des réseaux de communication et l’électricité et cette situation place nos populations dans une précarité sans aucune perspective de progrès à court et moyen termes ajoute le Ministre d’État aux partenaires. Face à cette situation l’État n’est pas resté les bras croisés. Sous l’impulsion du Président de la République Mohamed BAZOUM, ce sont différentes actions qui ont été menées par le gouvernement nigérien. On notera le renforcement de la présence et de l’autorité de l’État dans les zones affectées par l’insécurité afin de garantir la sécurité des personnes et de préserver leurs biens, la construction et ou la réhabilitation des infrastructures sociales de base pour assurer l’accessibilité et la disponibilité des services publics, la mise en place de mécanismes de relèvement économique et le renforcement du dialogue intra et intercommunautaire ainsi qu’intergénérationnel.

Toutefois, beaucoup reste à faire car le soutien de tous les partenaires et amis du Niger est plus que nécessaire pour consolider l’accord de paix.

13ème Réunion du Forum des Ministres en Charge de la Sécurité des Pays de l’Afrique de l’Ouest

Le 30 Mars dernier, le Niger a abrité la 13ème réunion du forum des ministres en charge de la sécurité des pays de l’Afrique de l’Ouest. Faisait suite à la 17e assemblée générale annuelle du comité des chefs de Police et à la réunion des chefs des services de sécurité de la CEDEAO, Ce forum a pour but essentiel de définir de meilleurs mécanismes pour une collaboration plus soutenue entre les Forces de Défense et de Sécurité et les Services de Renseignement en vue d’endiguer le phénomène de terrorisme et de crime organisé dont souffre la région. 

 » la police face au terrorisme en Afrique de l’Ouest  » c’est au tour de cette problématique que cette réunion a été organisée. Organisée grâce au soutien de la CEDEAO et de l’organisation internationale de la police criminelle INTERPOL, cette rencontre de Niamey a vu la participation de presque tous les pays de la sous-région. Ainsi à l’ouverture des assises placées sous la présidence du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation s’est surtout apaisenti sur l’intérêt du thème en débat. Un thème dont l’importance n’est plus à démontrer, vue la situation actuelle que vivent les Etats de la sous -région du fait du terrorisme. Hamadou Adamou Souley de fonder l’espoir à cet effet pour que le présent forum soit le point de départ d’une synergie d’action plus large et plus entretenue contre le terrorisme et le grand banditisme en Afrique de l’Ouest. 

Prenant la parole à cette occasion, le commissaire de la CEDEAO aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, l’ambassadeur Abdoul Fatau MUSA, s’est fortement réjoui du choix du Niger pour abriter des telles assises car selon lui, Niamey au vu de son expérience dans la gestion des crises reste l’endroit approprié pour réfléchir sur ce sujet de l’insécurité dans l’espace Ouest-Africain. Un sujet d’une grande importance pour la CEDEAO qui en a justement fait son cheval de bataille surtout dans le cadre la vision 2050 qui ambitionne de passer de la CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples. Une CEDEAO où les peuples vivent dans la paix et la quiétude totale.

Le premier ministre, chef du gouvernement en présidant l’ouverture de ces travaux des ministres en charge de la sécurité de l’Afrique de l’Ouest a d’abord rappeler le contexte actuel de la sous-région, un contexte marqué par des attaques récurrentes des territoires dans la zone Sahelo-sahélienne qui s’étendent progressivement vers les pays du golfe de Guinée voire l’Afrique Centrale. Les pays selon lui, doivent tenir compte du caractère transnational des crimes et aussi conjuguer leurs efforts seul gage pour gagner la lutte contre le terrorisme. 

Sortie de la promotion 2022 des élèves Gardes Nationaux du Niger

 Le vendredi 14 Avril a eu lieu au Centre d’instruction de la Garde Nationale du Niger la cérémonie de présentation au drapeau et de baptême du contingent 2022. Baptisé Promotion Lieutenant-colonel Chérif Mohamed, ce contingent est fort de 756 Hommes dont 518 Gardes Nationaux, 200 cent élèves Surveillants de l’administration pénitentiaire et 38 Sapeurs-Pompiers. Leur présentation au drapeau s’est déroulée sous la présidence du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, qui a profité de l’instant pour les exhorter à plus de don de soi et d’abnégation dans le cadre de l’accomplissement de leur mission.

A cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de la hiérarchie militaire et des parents et amis de ces élèves Gardes, ce sont trois allocutions majeures qui ont été prononcées. Il s’agit, tout d’abord de celle du commandant du centre le capitaine Abdourahamani Mahazou, qui s’est surtout attardé sur le déroulement de la formation. Une formation de Neuf (9) mois qui s’est déroulée en trois phases à savoir la formation commune de base, le complément à la formation commune de base et la phase professionnelle. Toutes choses qui font d’eux des militaires aguerris, aptes à servir le pays. Ainsi, le Haut Commandant de la Garde Nationale, en prenant la parole, a d’abord félicité l’encadrement pour l’esprit de discipline, de professionnalisme et de courage dont il a fait montre durant toute la formation de ces élèves. S’adressant aux récipiendaires, le colonel-Major Midou Guirey, les a également félicité pour avoir fait le choix moral et le serment de servir le Niger. » Certes vous avez acquis des connaissances utiles et pratiques pour le début de votre carrière mais sachez désormais que vous êtes au service de la République du Niger, service qui requiert de votre part détermination, disponibilité, don de soi jusqu’au sacrifice ultime. Vous rejoignez ainsi les rangs de la Garde Nationale du Niger, vous évoluerez désormais aux côtés de vos anciens auxquels vous devez respect et soumission. J’exhorte ces derniers à vous encadrer et vous orienter pour faire toujours faire honneur à la Garde Nationale du Niger en particulier et au Niger en général » a dit le colonel-Major à ces nouvelles recrues. Le Ministre de l’Intérieur et de la décentralisation en baptisant ces jeunes Gardes Nationaux, portant le nom de promotion Lieutenant-colonel Chérif Mohamed, leur a d’abord rappelé l’importance du drapeau qui leur est exposé et la devise du Niger qui est « Fraternité-Travail- progrès ». Poursuivant ses propos le Ministre leur a rappelé également le contexte dans lequel vivent le Niger et le Sahel depuis un certain temps. Ce contexte est, en effet, marqué par des défis sécuritaires importants qu’il faille relever. A cet effet, le Ministre Hamadou Adamou Souley leur a rappelé la mission qui est désormais la leur. » Votre statut vous engage désormais à l’impérieux devoir d’œuvrer inlassablement jusqu’au péril de votre vie, à la sauvegarde et au renforcement de la souveraineté de l’État, à la défense de l’intégrité territoriale et à la sécurisation des personnes et de leurs biens, sur l’ensemble du pays, dans un environnement marqué par des défis multiformes. Il vous revient alors d’avoir l’esprit d’alerte et apte à répondre avec promptitude et efficacité aux missions qui sont désormais les vôtres a dit le Ministre à ces élèves Gardes de la promotion 2022, promotion Lieutenant-colonel Chérif Mohamed.

17e Assemblée Générale des Chefs de Police de l’Afrique de l’Ouest (CCPAO).

Le mardi 28 mars 2023, Niamey, la capitale Nigérienne, a abrité de la 17e Assemblée Générale des Chefs de police de la zone ouest africaine. Placée sous le thème  » la police face au terrorisme en Afrique de l’ouest  » cette rencontre des responsables de police de la CEDEAO, s’est donnée comme objectif de réfléchir en vue de trouver des solutions plus opérationnelles pour aider les États à venir à bout des différentes formes de criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée.

Placée sous la présidence du ministre de l’intérieur et de la décentralisation, l’ouverture de ces assises a été marquée par quatre importantes ( 4) allocutions notamment celles du représentant de la la Guinée Bissau et d’Interpol, qui, dans leurs interventions se sont fortement réjoui de la tenue d’une telle rencontre. Ceci, en raison de la valeur ajoutée qu’elle peut apporter dans le cadre de la prise en charge des questions sécuritaires au sein de l’espace communautaire. A ces interventions, s’ajoutent le mot du directeur général de la police nationale, le commissaire Général Oumarou Moussa, qui a aussi insisté sur le bien-fondé de ces assises Annuelles de la police ouest africaine et celui du ministre de l’intérieur et de la décentralisation qui a d’abord rappelé le contexte dans lequel se tient les présentes assises.

Hamadou Adamou Souley d’évoquer a cet effet, le contexte crucial marqué surtout par la recrudescence des menaces sur le plan sécuritaire. Pour lui, cette rencontre de Niamey, le comité des Chefs de police de l’Afrique de l’Ouest CCPAO, en tant que plateforme d’analyse et d’échanges doit jouer pleinement son rôle dans le processus de proposition de solutions aux défis qui se posent à la sous-région. Ainsi, il les a exhorté à des réflexions qui doivent permettre d’envisager des solutions plus opérationnelles pour venir à bout des différentes formes de criminalité transnationale organisée qui font lit à la pauvreté et plombent le développement socio-économique de nos États. « Vous devez tenir compte des préoccupations liées à la porosité de nos frontières, au caractère transnational de la criminalité tant au Sahel que dans le Golfe de Guinée, au mode opératoire des groupes terroristes et criminels, aux différentes formes de défis en lien avec le trafic d’êtres humains, de drogues, d’armes, la cybercriminalité, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme  » a dit le ministre à cette assistance. Le Niger pour sa part est convaincu que le développement de la coopération policière , à tous les niveaux, le partage d’expérience et de renseignements constituent des pistes de solutions adaptées pour relever les différents défis sécuritaires, a ajouté le ministre. Parlant toujours de la vision du Niger par rapport à la prise en charge des questions sécuritaires, le ministre Hamadou Adamou Souley a indiqué que ce sont beaucoup d’initiatives que le Niger a développé rien que pour créer les conditions de partage de l’information et de synergie d’actions entre les institutions. C’est d’un arsenal juridique important tiré des législations et réglementations internationales et d’un dispositif institutionnel opérationnel que le Niger s’est doté. La loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme adopté en 2016, la loi fixant l’organisation et la compétence des juridictions en République du Niger adoptée en 2018, l’ordonnance modifiant et complétant la loi portant institution du code pénal sur le plan législatif, et des organes tels le conseil national de sécurité chargé de mettre en œuvre un schéma ou plan national en matière de sécurité intérieure prenant en compte la lutte antiterroriste, le service central de lutte contre le terrorisme chargé de coordonner les enquêtes en matière de terrorisme, le comité national de lutte contre le terrorisme, qui est l’interface entre le gouvernement et les partenaires en matière de lutte contre le terrorisme, la Cellule nationale de traitement des informations financières, active dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme sont des exemples parmi tant d’autres.  »Si j’ai tenu à présenter ce bref aperçu de la réalité ,mon intention est de susciter des réflexions sur les réponses qu’il faut apporter pour conjurer les menaces sur la sécurité et la nécessité de dynamiser de la coopération entre les services de sécurité des pays d’Afrique de l’Ouest  » a dit le ministre pour conclure ses propos à cette assemblée générale. Une façon pour Hamadou Adamou Souley d’inviter une fois de plus ces chefs de police de la CEDEAO à une des délibérations constructives qui puissent aider nos États à mieux faire face à la situation d’insécurité qui prévaut dans la sous-région.

Forum sur la paix à Banibangou

Après près d’une décennie de vives tensions, de suspicions voire d’agression suivies de représailles entre les communautés dans le département de Banibangou, l’heure est au pardon dans cette partie du Niger.

En effet, après une longue durée d’incompréhension ayant conduit à des actes ignobles, les populations de Banibangou disent désormais non à la guerre. Elles l’ont savoir ce 21 Janvier à l’occasion du forum sur la paix, la réconciliation et la cohésion sociale organisée par le ministère de l’intérieur en collaboration avec la haute Autorité à la Consolidation de la Paix et d’autres partenaires du Niger qui œuvrent pour la Paix au Niger et dans le monde.

Plus de guerre intercommunautaire à Banibangou , c’est ce qu’on retient de ce forum ayant regroupé tous les fils de cette localité située l’extrême nord de Tillabery à la frontière avec le Mali. Fruit d’une prise de conscience de la part de toutes les communautés vivant dans la zone à savoir les Touaregs, les peulhs les Zarmas  et Arabes, qui d’un commun accord ont décidé de bannir la haine et la violence et contribuer plutôt au développement de leur pays, cette action est saluée à juste par tous ceux qui se sont précédés à la tribune dont le Maire de la commune, le gouverneur de la région de Tillabery et le ministre de l’intérieur et de la décentralisation. Ainsi dans son allocution à l’occasion de ce forum, le ministre s’est fortement réjoui de voir cette initiative qui démontre la maturité d’esprit et une sorte d’écho favorable aux appels incessants et pressants du Président de la République en premier lieu et du gouvernement qui n’ont cessé d’appeler toutes les filles et tous les fils du Niger à cultiver la Paix, la fraternité, la solidarité et la cohésion nationale. Hamadou Adamou Souley de profiter ainsi de l’instant pour remercier vivement tous les acteurs ayant contribué à la tenue de ce forum notamment la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et l’ONG humanitarian Dialogue  et les populations de cette zone vivant à l’étranger. Occasion également saisie pour inviter toutes les filles et les fils de Banibangou d’unir leurs forces pour se concentrer sur la problématique du développement de leur terroir et du Niger en général car dira t-il le seul combat qui vaille  c’est celui pour le développement.

Rencontre du ministre de l’intérieur avec les chefs de tribu et leaders d’opinion

Le samedi 4 février dernier, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation a effectué une visite terrain à Abala, région de Tillabery. Accompagné du gouverneur de la région, le ministre est parti à la rencontre de ces communautés d’Abala notamment les chefs de tribu et autres leaders d’opinion pour les inviter à intensifier les sensibilisation à l’intention de leurs sujets pour un retour définitif de la paix dans cette localité.

Parler encore et encore de la paix, ce sujet cher au président de la République Chef de l’État, c’est ce qui justifie donc ce déplacement du ministre de l’intérieur et de la décentralisation sur Abala. C’est ainsi que peu après son arrivée dans ce département en proie à l’insécurité, le ministre Hamadou Adamou Souley a tenu à rencontrer les leaders d’opinion, Chef de tribu et autres Chefs de groupement pour évoquer avec eux, ce sujet. Venu sur instruction du président de la République, Chef de l’État Mohamed BAZOUM, le ministre, n’est pas passé par quatre chemins pour dire leurs préoccupations en tant qu’autorités à cette assistance.

Ainsi il leur a exposé le mobil de son déplacement qui est de les rencontrer pour discuter avec eux sur comment solutionner l’insécurité qui perdure dans la zone malgré la tenue d’un premier forum axé sur le sujet et les différents engagements pris de part et d’autres. Parlant justement de ces engagements, le ministre a rappelé que dans le cadre de la recherche de solutions à cette situation d’insécurité, ce sont plusieurs doléances que les membres de cette communauté ont adressé au président de la République, choses qui ont toutes été prises en compte par la partie gouvernementale.

Mais très malheureusement ,tel n’est pas le cas pour les certains membres de cette communauté d’Abala qui continuent de semer la terreur dans la zone. C’est pourquoi le ministre a tenu à leur dire certaines vérités tout en les rappelant à l’ordre. C’est ainsi qu’un comité composé du gouverneur de la région Tillabery, du préfet du département d’Abala et des chefs de tribu a été mis en place pour statuer sur la question.

C’est un délai d’un mois qui leur a été donné pour enfin approfondir les réflexions et ainsi trouver les solutions idoines à ce problème qui n’a que trop duré. Notez qu’à l’occasion de cette rencontre d’Abala, ce sont plusieurs chefs de groupement et de tribu des régions de Tahoua et Dosso qui ont été convié. Ce, pour favoriser une conjugaison des efforts pouvant contribuer à résorber l’insécurité à Abala et dans l’ensemble des zones touchées.

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