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Mois : mai 2023

Table ronde sur le suivi de l’accord de paix de Banibangou

A l’initiative du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a été organisée, le 10 Mai dernier à Niamey, une table ronde sur  le suivi de l’accord de paix de Banibanguou. Présidée par le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, cette activité a pour objectif de mobiliser les partenaires et pays amis du Niger autour de cette question cruciale pour favoriser la mise en œuvre de projets et programmes de développement au profit de cette zone longtemps inaccessible en raison de la situation sécuritaire.

Cette table ronde faut-il le rappeler, fait suite à l’accord de paix signé le 21 Janvier 2023 lors du forum pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale dans le département de Banibanguou. Aussi, si le gouvernement Nigérien a tenu à organiser la présente table ronde c’est  pour créer les conditions permettant de mieux accompagner les populations de cette partie du Niger, en proie à l’insécurité pendant plus d’une dizaine d’années.  »Le gouvernement se réjouit, une fois de plus que le dialogue ait prévalu pour créer les conditions d’un développement économique et social inclusif et durable. Quatre mois après la signature de cet accord de paix, l’heure est à sa consolidation au profit des communautés  » affirme le Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères à cette occasion.  Poursuivant son allocution le Ministre d’Etat a rappelé  que la présente rencontre  a pour objectif principal  d’accompagner l’Etat et  les communautés affectées afin de stimuler l’initiative de stabilisation immédiate de cette partie du Niger longtemps inaccessible aux différents programmes et politiques de développement voire même aux actions de secours humanitaire. En raison des menaces terroristes et du banditisme armé, les populations des zones impactées ont des difficultés d’accès aux services sociaux de base. Au même moment, l’économie locale s’est effondrée du fait principalement de la fermeture de tous les marchés ruraux, la détérioration des voies de communication et l’inexistence des réseaux de communication et l’électricité et cette situation place nos populations dans une précarité sans aucune perspective de progrès à court et moyen termes ajoute le Ministre d’État aux partenaires. Face à cette situation l’État n’est pas resté les bras croisés. Sous l’impulsion du Président de la République Mohamed BAZOUM, ce sont différentes actions qui ont été menées par le gouvernement nigérien. On notera le renforcement de la présence et de l’autorité de l’État dans les zones affectées par l’insécurité afin de garantir la sécurité des personnes et de préserver leurs biens, la construction et ou la réhabilitation des infrastructures sociales de base pour assurer l’accessibilité et la disponibilité des services publics, la mise en place de mécanismes de relèvement économique et le renforcement du dialogue intra et intercommunautaire ainsi qu’intergénérationnel.

Toutefois, beaucoup reste à faire car le soutien de tous les partenaires et amis du Niger est plus que nécessaire pour consolider l’accord de paix.

 15ème Réunion Consultative du Comité Régional pour la Gestion des Catastrophes en Afrique de l’Ouest

 

 L’organisation de cette activité à Niamey, pour la deuxième fois en l’espace de trois ans, est en effet motivée par le souci des autorités de la sous-région Ouest Africaine de trouver les voies et moyens pouvant les  aider à mieux contrecarrer les effets néfastes du changement climatique auxquels s’ajoutent les conséquences  de la crise sécuritaire que vit la région. En effet, c’est pour pallier  à cette situation que les travaux de la  réunion consultative du comité régional pour la gestion des catastrophes dans l’espace ouest Africain a été initiée.  A l’entame de l’activité, le Directeur Général de la Protection Civile  du Niger, le Chef du bureau des affaires humanitaires de OCHA et le représentant résident de la CEDEAO au Niger ont réaffirmé  leurs satisfactions de voir ces travaux se démarrer dans les bonnes conditions. En présidant  à l’ouverture de cette cérémonie, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation dira qu’en lien avec les chocs climatiques et sécuritaires, la région a connu plusieurs formes de mobilité humaine. Ce qui a fait croître le nombre de migrants, de réfugiés et de déplacés internes. Pour le cas spécifique du Niger ajoutera- t- il, cela a fait passer le nombre de migrants  venus des différents pays de la sous-région à plus de quatre mille cinq cents (4.500). Pour ce qui est des réfugiés Burkinabés, Maliens  et  Nigérians  fuyant les exactions des groupes terroristes leur nombre s’est aussi multiplié. Ce qui n’est pas sans conséquence sur les infrastructures sociaux de base et les espaces de pâturage.

 Cette réunion organisée à l’initiative de la CEDEAO pour échanger et partager les expériences en vue de trouver une réponse juste et harmonisée permettant de mieux appréhender ces questions est donc à encourager a poursuivi  le Ministre Hamadou Adamou Souley.

 Aussi au terme de ses propos il a fondé l’espoir de voir les conclusions opérationnelles permettant aux États ouest-africains de prendre mieux en charge ses défis,  au sortir de ces travaux.

Visite en profondeur du Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation

En marge de la célébration de la fête nationale de la Concorde, célébrée tous les 24 Avril, le Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation Hamadou Adamou Souley qu’accompagne le Ministre de la Gestion des Catastrophes et de l’Action Humanitaire, le Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République et le Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, a  effectué une visite en profondeur dans le nord Tahoua. Une façon pour la délégation dépêchée par le Président de la République, d’aller à la rencontre des populations vivant dans cette zone d’insécurité pour s’enquérir de leur condition de vie et leur réitérer du soutien sans faille de l’État.

Au cours de ce périple qui l’a conduit dans différentes localités des départements de Tchintabaraden, Tassara et Tillia, ces différents villages et sites accueillant des réfugiés Maliens qui ont été visités par le Ministre et sa délégation. Il s’agit tout d’abord du site des réfugiés de Tchintabaraden, un site abritant plus de huit mille huit cent trente neuf (8839) âmes comprenant des réfugiés Maliens et des déplacés internes. Pour la plupart ils sont venus suite aux violences perpétrées sur les populations civiles entre Janvier et février 2023. Le constat qui se dégage est que leur situation laisse à désirer. Après cette étape effectuée en compagnie également la coordinatrice humanitaire du système des nations unies au Niger, du représentant de l’UNICEF et de celui du HCR, la délégation ministérielle s’est rendue à Timmizguiddan, village situé à quelques kilomètres au nord de Tchinta. A ce niveau, la délégation s’est arrêtée pour passer les salutations fraternelles des plus hautes autorités du Niger à ces populations composées essentiellement d’érudits très attachées aux valeurs culturelles de leur terroir. Ainsi des prières pour la paix et la cohésion sociale ont été faites à la demande du ministre. Après cette étape, cap est mis sur Tarasdat et Intamat, un village accueillant également des réfugiés Maliens au nombre 15017. Ici l’on a beaucoup plaidé pour l’amélioration des conditions de vie de ces populations, qui faut-il le noter font déjà l’objet d’une grande attention. Le Ministre Hamadou Adamou Souley et son homologue de l’Action Humanitaire devaient ensuite poursuivre leur périple à Tassara où ils ont tenu à rencontrer les populations pour échanger avec elles sur les préoccupations qui sont les leurs. C’est ainsi qu’ils se sont rendus à Tazzalit puis Illouba, Egereck et Intakanamat où ils ont rencontré les populations pour la plupart des éleveurs qui, à l’occasion n’ont pas manqué de plaider pour des meilleures conditions de vie. Leurs doléances se résument entre autres au tour de la construction des infrastructures d’eau et l’appui en aliments bétail.

La  dernière étape du périple consacrée au département de Tillia a permis au Ministre de mieux s’imprégner des conditions de vie des populations aussi bien autochtones que réfugiés.

L’une des sollicitations  évoquées dans le département de Tillia est le renforcement de la sécurité  notamment la création d’une unité de Gendarmerie.

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